Le parti des démocrates pour l’espoir (PADES), a tenu son assemblée hebdomadaire ce samedi 2 avril 2022 à son siège. Devant les militants et sympathisants massivement mobilisés, son président, Dr Ousmane Kaba, à d’abord fait le compte-rendu de sa longue mission de tournée à l’intérieur du pays, avant de toucher du doigt à l’actualité socio-politique de la Guinée. Si beaucoup de personnes commencent à se douter de la conduite de la transition en Guinée, Dr Ousmane Kaba pense que les Guinéens doivent plus tôt se réjouir des premiers actes déjà posés par le CNRD.
« Aujourd’hui il y a beaucoup de débats autour de la transition en Guinée, il ya même des personnes qui se sentent complètement perdues, ils disent qu’ils ne voient plus rien, bien sûr, ils ne voient plus rien parce qu’ils sont aveugles. Sinon pour celui qui sait voir, pour celui qui sait entendre, il sait qu’aujourd’hui, la Guinée est sur la bonne voie (…)
On nous a libéré de la dictature politique, mais aussi, on nous a libéré du pillage et du vol systématique des deniers publics de la République de Guinée.
L’impunité a pris fin en Guinée, avec la création de la CRIEF, et le faite que les grands voleurs de la République ne dorment plus tranquille », dit il.
Sur la question des assises nationales lancées le 23 mars dernier, la position du parti est claire.
Il se dit prêt et engagé à accompagner les nouvelles autorités pour sa réussite.
« On a commencé les assises nationales, on voudrait que les Guinéens se parlent, que les Guinéens puissent revisiter leur histoire, que les Guinéens puissent s’asseoir ensemble pour se mettre d’accord sur le chemin à tracer pour l’avenir. Et bien le PADES accepte, le PADES est partie prenante du dialogue national, parce qu’on veut que les Guinéens puissent se parler. Comment peut-on refuser de se parler entre nous ? Ça n’a absolument aucun sens. Quand on veut le bonheur de la Guinée, il faut accepter de parler aux autres guinéens », soutien Dr Ousmane Kaba.
Poursuivant, le président du PADES, estime qu’il faut donner plus de temps au CNRD, afin de tirer la lumière sur la gestion économique du régime précédent.
« Il faut nettoyer la Guinée, avant de la donner à des civils. Il faut combattre la corruption. Et les militaires sont mieux placés pour combattre la corruption qu’un régime civile. Alors, laissons les jeunes gens nettoyés le pays. Ça ne sert à rien de se précipiter, d’avoir un président élu qui ne pourra rien faire », lance-t-il.
